WILLIAM • with hope in his hands and air to breathe.

FUCKYEAHMRMATTBOMER @ TUMBLR.

• Carte d'identité
Pour qu'on vous connaisse un peu mieux.

NOM : Ewace.
PRÉNOM(S) : William, Eliott.
ÂGE : Vingt-huit ans.
DATE, LIEU DE NAISSANCE : Né le 24 mai 1982 à Adelaïde.
NATIONALITÉ : Australienne.
MÉTIER/ÉTUDES : Avocat.
GROUPE : Habitants.

• Deuxième partie
Racontez nous votre avis sur la malédiction.

Une nouvelle pluie torrentielle s’abattit sur Adelaïde. Ces phénomènes étranges se produisaient régulièrement depuis quelques temps. Était-ce du au réchauffement climatique de ces dernières années ou a cette soi-disant malédiction dont parlait les habitants d’Adelaïde?
Au milieu de la nuit, un homme venait de sortir de l’immeuble où sont installés les bureaux des avocats de la ville. Ce dernier, dossiers sous le bras ouvrit son parapluie et s’engouffra dans la station la plus proche pour attraper le dernier métro de nuit.
William était assez préoccupé par une de ses affaires et ne pouvait s’empêcher de lire et relire le dossier jusqu’au moment où une vieille dame l’interpella dans le métro. « Drôle de temps, n’est ce-pas ? » Will acquiesça tout en échangeant un faible sourire avec la femme. « Croyez-vous à cette malédiction? » William releva à nouveau la tête de son dossier. « À vrai dire, je n’y ai jamais vraiment réfléchi… » Cette dame avait un regard accrochant, tellement accrochant que Will ferma son dossier et le posa sur ses genoux. « Ces pluies, ces vents glacials, ces bruits, le phare qui s’allume et s’éteint… Pensez-vous que tous ces phénomènes sont anodins? » Cette phrase portait à réflexion. Tout ce qui se passait à Adelaïde ne pouvait pas être le fruit du hasard. Pourquoi ici et non ailleurs? L’avocat fronça les sourcils et passa la main dans ses cheveux. C’est vrai, cette vieille dame avait peut-être raison mais pourquoi y croire? « Je n’en ai aucune idée, madame. Pourquoi croire à cette idée surnaturelle et se perdre dans la folie? Parfois, il vaut mieux prétendre que rien ne se passe pour mieux vivre. »

• Vous avez presque terminé.
Enfin, qui se cache derrière cet écran ?

AVATAR : Matthew Bomer.
VOTRE ÂGE : Dix-sept ans.
OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : Sur bazzart.
UN COMMENTAIRE ? : Magnifique forum aux couleurs merveilleuses. Que dire de plus?

FUCKYEAHMRMATTBOMER @ TUMBLR.

• Première partie
Que vous est-il arrivé de si spécial ?

William était assis sur les marches du perron de leur maison. Son regard était vide et limpide. On pouvait y lire la tristesse éprouvée par ce jeune homme âgé de vingt-trois ans. Plongé dans ce qu’il pouvait lui rester de pensée, le futur avocat sentit une présence derrière lui, une présence féminine. C’était sa sœur, Senna. Son tout, sa protégée, son acolyte, sa confidente. Même si Senna n’était que sa demi-sœur, cela n’enlevait rien à leur complicité si fusionnel. Senna et William était plus que proches, plus que frère et sœur. Cette jeune femme, de quatre ans son cadet s’installa aux côtés de son grand frère, épuisée. Elle posa une main dans son dos et sa tête sur son épaule. Le silence était présent mais aucun malaise ne régnait. Les deux Ewace perdirent leur regard respectif au loin. Une fine pluie se mit à tomber. Le vent se mit à souffler légèrement, faisait bouger les branches des arbres et tomber les dernières feuilles mortes. L’automne touchait à sa fin. L’hiver et tout ce qui pouvaient l’accompagner pointaient le bout de son nez. Les journées se raccourcissaient et la nuit prenait donc le dessus sur la clarté. Senna releva la tête et regarda son frère tout en frissonnant. « Je…Je peux peut-être faire quelque chose? » William se tourna vers sa jeune sœur et lui adressa un faible sourire. « Que voudrais-tu faire, Senna? Le temps ne peut être remonté. » La jeune brune baissa le regard. William prit sa sœur dans ses bras. Il ne voulait pas la blesser. Il n’avait pas voulu paraitre froid et distant, ni méchant et péjoratif dans ses paroles mais cette phrase était sortie seule. C’était plus fort que lui. « Je m’excuse, Senna. » La jeune femme lui adressa un sourire qui le fit déculpabiliser accompagné d’un clin d’œil et un signe de la tête.

Deux semaines auparavant, William avait perdu sa petite-amie, Mary, atteinte d’une leucémie incurable détectée bien trop tard. Aucun don de moelle osseuse et aucune chimiothérapie ne pouvait changer le stade avancé de la maladie. Sa mort n’était pas soudaine mais ça n’a rien changé à la tristesse. Le fait de savoir que l’être que vous aimé le plus au monde va mourir n’enlève rien à la douleur que vous ressentez. Cela ne remplit pas le trou béant présent dans votre poitrine. On dit souvent que savoir qu’un être va mourir nous permet une préparation psychologique mais ça, ce n’est que du pipeau. Ce n’est qu’un pur mensonge.

William prit la main de sa sœur, qui était pour lui, la personne présente la plus importante et la serra à nouveau contre lui. Senna était son trésor et comme l’a dit Christina Rossetti: Nulle amie ne vaut une sœur. Et nulle amie ne vaut Senna.