Adelaïde
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 And after all, you're my wonderwall. (R)

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Effie Christensen

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MessageSujet: And after all, you're my wonderwall. (R)   And after all, you're my wonderwall. (R) Icon_minitimeJeu 15 Juil - 19:19


Je me cramponnai sur la selle du vélo et posai mes mains sur les hanches de Djazz, de sortes à ce que je ne bouge pas. Il monta sur le vélo, et ce dernier vacilla un peu sous le poids de mon cousin. Enfin, Djazz démarra. Il est vingt-deux heures, et déjà il fait nuit. La température est proches des zéro degrés, alors avec la vitesse du vélo et tout le tralala, imaginez un peu! Avec un pincement au cœur, je vis Sterling et Soraya rouler derrière nous. Ce sont les amis bourgeois de Djazz. Je les déteste, et mon cousin est au courant. Enfin, quoi, qu'est ce qu'il leur trouve? Sterling, bon, à la limite, il est plutôt gentil (mignon, même). Mais Soraya! Je ne peux pas la voir en peinture! Elle m'énerve, elle considère chaque instant où elle ne drague pas Djazz comme un instant perdu. Moi, jalouse? Absolument pas. Djazz est beau, mais c'est mon cousin. Il est même plus jeune que moi (bien qu'il me dépasse d'au moins un mètre). Mais bon, pour l'instant, je suis assise derrière Djazz sur le vélo et pas elle. Donc c'est bon. Je crois que ce soir je vais réussir à conserver un peu Djazz, ce soir. Je poussai la porte de la boite de nuit et entrai.

(...)

Cela fait .. trois heures exactement que je suis coincée entre Djazz et Sterling. On dirait bien que Sterling me drague et Djazz est bourré. Soraya? Aucune idée. Elle a croisé quelques unes de ses copines tout à l'heure. Djazz est toujours à côté de moi, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. De toutes façons, il est impossible qu'il soit encore capable d'aligner deux pas vu toutes la vodka qu'il s'est enfilé. Je ne l'ai pas empêché pour autant, j'aime bien quand Djazz est saoul, il me fait rire. Une fois, il m'a sorti: « Effie, chérie, si on se mariait? » Quel clown.
Sterling vient de partir. Me voilà avec Djazz. « Oh! une belle blonde », s'écrie-t-il soudain. Joueuse, je dis : « Qui, moi? » Il continue : « Mais non pas toi ma chérie tu t'es vue quand t'as bu? » Je ris légèrement et posai mon verre de téquila. « Tu peux parler », ris-je. Il hocha à peine la tête. « Bon ma puce je te laisse. Tu m'appelles si tu as un problème. » Il me fit penser brusquement à Justice qui, un matin d'octobre, m'avait sauvée d'un vieux dégueulasse. La tristesse coinça ma réponse dans ma gorge. Djazz sembla comprendre ce qu'il m'arrivait. Parfois, j'ai l'impression qu'il lit en moi. Je lui souris néanmoins en guise de réponse, et il partit. Voilà, je suis toute seule.

Mon regard se balada sur l'ensemble de la discothèque et je vis au bar un jeune homme qui attira mon attention plus que les autres. Son visage m'était étrangement familier. Quand il tourna un peu la tête, je sentis la mienne me tourner, et cela n'avait rien à voir avec la téquila. Non. Non, ce n'est pas le genre de Justice d'aller en boite. Non. Si c'est lui, ce n'est pas non style. Si c'est lui. Si c'est lui... Ma respiration se fit plus saccadée, mes paumes devinrent moites en une seconde. Je me levai, attrapai mon sac et titubai vers la sortie. Le type au bar n'avait pas bougé. L'air frais dehors me fit le plus grand des biens. J'inspirai et expirai plusieurs minutes durant, jusqu'à ce que j'aie retrouvé une respiration normale. J'enfourchai le vélo, qui était resté au même endroit que la où Djazz l'avait laissé et fonçai dans les rues de Perth, au hasard, la vue affreusement brouillée. Le trajet fut court, étant donné mon poids plus léger que le mien et celui de Djazz assemblés. Je finis par m'arrêter au port et heureusement car arrivée là bas, j'éclatai en sanglots. Je jetai le vélo par terre et m'effondrai. Pourquoi, pourquoi diable Justice s'était-il trouvé dans ce bar? Car c'était lui, bel et bien lui, impossible de ne pas le reconnaitre alors que je l'ai si souvent admiré.
J'ai fais des efforts, pourtant. Pour essayer de l'oublier, d'effacer cette partie de ma vie où nous avons en couple lui et moi. Ça n'a pas été facile, tout le monde y a mit du sien pourtant. Pour tout vous dire, j'y travaille encore. J'ai tout fait pour ne plus penser à lui, j'ai été jusqu'à brulé nos photos. Ne pas songer à lui ne serait-ce qu'une heure était un exploit. Ce n'est pas aussi facile qu'on l'imagine. Vous me direz, c'est moi qui ai rompu. Et jamais je ne démentirai ce fait. C'est vrai, j'ai mis fin à notre histoire. Mais j'avais mes raisons. Je n'étais pas lassée. J'ai juste été trahie. Ça fait mal.

Et puis, mon abus de téquila me rattrapa. Il m'emmena au bord de l'eau sans que je m'en rende tellement compte. Là, je tombai dans l'eau sans comprendre les conséquences de mon acte.
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Justice Bickersteth

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MessageSujet: Re: And after all, you're my wonderwall. (R)   And after all, you're my wonderwall. (R) Icon_minitimeVen 16 Juil - 0:57

    Sortir. Peut-être que c'était ce dont j'avais réellement besoin. Plus d'un mois que j'étais arrivé à Adélaïde dans l'espoir de retrouver Effie. Chose qui était probablement cause perdue puisqu'Adélaïde est une très grande ville et qu'elle compte plusieurs habitants. Mais comme le dit le dicton: Rien n'est impossible. C'est pourquoi, je tentais toujours, dans l'espoir d'obtenir ce que je désirais le plus: M'expliquer. Expliquer le gros malentendu que nous avions eu, le fait que je n'étais plus amoureux de cette blondasse. Car oui, j'avais prétexter sortir avec Effie dans l'unique but de l'avoir elle. Seulement, au cours de notre relation, un petit détail s'était interposé. J'aimais véritablement Effie. J'avais complètement oublié Chloë, pour me consacrer uniquement à la personne que j'aimais d'un amour sincère. Et cette personne, c'était Effie. Je n'osais bien sûr pas lui dire, pour ne pas la blesser mais finalement, quelqu'un a été très bien placée pour tout lui dire. Et voilà que je me retrouvais ici, comme un vrai con. Sans rien. Et elle était partie, partie pour l'Australie, chose qui m'avait totalement dévasté. Réalisant soudain que mon père était australien, j'avais décidé d'embarquer direction le pays des kangourous à mon tour. En plus, j'allais pouvoir retrouver ma soeur jumelle, qui m'avait tant manqué.

    C'est pourquoi j'avais décidé de passer la soirée seul, en boîte de nuit. Histoire de me calmer un peu de toutes ces histoires de recherche d'Effie. C'était un club assez bien, pas trop huppé situé près du port. Le genre d'endroit où passer une soirée seul au bar était chose envisageable. Ce que je fis d'ailleurs. J'étais assis au bar, recommandant encore et encore des shooters de vodka pour ensuite finir la soirée avec une bière. Heureusement ou malheureusement pour moi, j'étais très résistant à l'alcool, ce qui n'est pas toujours très génial lorsque vous tentez d'oublier une fille en particulier. Enfin bref. Je ne savais pas si c'était ma vision qui commençait à me jouer des tours mais plus loin, j'apperçus une fille. Bizarrement, elle ressemblait à Effie. Nah, ce n'est que ton imagination, Juke, ce n'est pas vraiment Effie. Ce n'est pas son genre de sortir et de toute façon, tu as tellement pensé à elle que maintenant tu la vois partout. Bon sang! Constatant que l'alcool commençait à faire ses effets, je sortis dehors quelques temps après histoire de prendre l'air. L'air de la nuit me faisait des plus grands biens et les deux mains derrière ma tête, j'inspirai et expirai continuellement, reprenant peu à peu mes esprits. Le Port Misery était vraiment l'endroit idéal pour les balades. C'était tranquille, on y rencontrait quelques bateaux parfois. Le tout avec une odeur de la mer. Vraiment ce qu'il y avait de mieux. Continuant de marcher, j'entendis un bruit. Comme quelque chose ou quelqu'un tombant à l'eau. Curieux, je m'approchai du quai où j'y découvrit une silhouette qui se débattait avant de ne plus bouger. Sans réfléchir, j'ôtai ma veste, mes chaussures et mes chaussettes et plongea tête première dans l'eau, afin de sauver cette pauvre personne qui était visiblement inconsciente. Il s'agissait d'une demoiselle (à mon plus grand bonheur) que j'empoignai par la taille et passa son bras autour de mes épaules en attendant de rejoindre la terre ferme. Le quai étant trop haut, je du me rendre à la nage jusqu'à la crique qui était tout près, la jeune femme toujours inconsciente. Bizarrement, elle avait la même silhouette qu'Effie. Le même poids plume, les mêmes formes. Non, Justice, assez d'Effie pour ce soir. Atteignant enfin le sol, j'y déposai l'étouffée en excécutant la technique du bouche-à-bouche qu'on m'avait enseigné aux cours de sauvetage (que je quittai après trois cours seulement). Tiens, il me semble avoir déjà touché ces lèvres... Non impossible, arrête Juke. Puis, lorsque la fille toussa, je pris soin de bien la voir malgré le noir. Tout était maintenant clair. Effie Christensen se tenait sous mes yeux. Je devrais peut-être commencer à croire les dictons plus souvent.
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Effie Christensen

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MessageSujet: Re: And after all, you're my wonderwall. (R)   And after all, you're my wonderwall. (R) Icon_minitimeVen 16 Juil - 11:31

Je t'aime (y)

Que m'arrive-t-il? Je sais pourtant nager. J'ai commencé la natation avant de savoir lire, c'est pour vous dire. J'ai failli me noyer des milliers de fois, c'est vrai, mais je m'en suis toujours sortie indemne. Impossible de me noyer. Je sais trop bien nager pour ça. Pourtant, là, on dirait vraiment que je me noie. Étrange. Je sentis vaguement qu'on me tirait les bras, comme si on cherchait à m'attraper, mais j'ignore si j'allais vers le fond ou au contraire si je remontais à la surface. Bientôt, l'air me balaya le visage -j'étais sauvée. Hélas je n'avais pas assez de force pour soulever mes paupières. La tête me tournait, ma gorge me faisait mal, elle semblait en feu. Quelqu'un -surement un homme, jamais une femme n'aurait eu des mains aussi fortes- me fit du bouche-à-bouche mais j'étais alors à des kilomètres de là, trop sonnée pour capter que ces lèvres, je les connaissais par coeur pour les avoir embrassées un million de fois. Une voix, cependant, me ramena presque à Port Misery. Un chuchotement qui réussit à me faire identifier la voix. « Merde! » Que je sois en Antarctique, à Las Vegas ou à moitié morte, j'aurais reconnu cette voix. Justice. J'aurais voulu lui répondre. Mais je sombrai.

Je me retrouvai devant un stand plein de vieilleries -les miennes. Camdemn Market. Londres. Octobre 2009. Un homme d'âge mur s'approcha de moi. Il sentait la tabac et l'alcool et semblait avoir chaud avec sa veste en cuir. « Dis-moi ma jolie, c'est combien? » Je déglutis et pris une voix polie, quoiqu'en la circonstance actuelle, un bon coup de bien pied placé eut été plus judicieux. « De quoi parlez-vous? » La vieux s'approcha de moi et posa sa main sur ma cuisse en un geste un peu trop entreprenant. Pour qui se prend ce mec? « Pour la nuit. » C'est ça. Tu peux toujours courir, me payer, tout ce que tu veux, dear. Alors que je m'apprêtai à lui lancer une réplique cinglante, une autre voix intervint. « Qu'est-ce qu'il se passe, mon amour? » C'est le type que j'ai vu tout à l'heure à qui j'ai tenté de sourire, tenté car j'étais ébahie par sa beauté. Il noie mes balbutiements dans un baiser plutôt léger et entoure mes épaules de son bras. Maintenant, j'ai l'impression d'être Hulk. Je me sens plus forte. Le vieux moche recule de plusieurs pas et parait effrayé par mon sauveur. Il s'enfuit carrément en courant. Mon super héros s'éloigne immédiatement de moi, sans pour autant m'avoir avant gratifiée d'un sourire à faire tomber n'importe qui.

J'ouvrai les yeux. Au dessus de moi, Justice. Je faillis de nouveau m'étouffer, avec ma salive cette fois. Je toussai comme une grosse fumeuse durant plusieurs secondes. Autour de moi et Justice, les badauds se pressaient. Qui est-ce; elle est vivante; quelles jolies ballerines. Je continuai de fixer Justice d'un air ahuri, tandis que lui me scrutai anxieusement. « Justice », dis-je dans un murmure à peine audible. Dire son nom à haute voix me permettait de réaliser pleinement la situation. Le voir là, devant moi, et savoir qu'il m'avait sauvée -lui aussi était trempé- me fit repenser à tout. Tout. Les innombrables chutes à la patinoire quand je lui avais appris à patiner; les fous rires en cours; les nuits blanches passées à discuter; les soirées en boite; les dîners au restaurant; les Saint Valentin au parc de Kensington avec une boîte McDrive sur les genoux; mais aussi des choses plus fortes, comme tous les baisers, les caresses, les promesses qu'il m'avait faites. Tout ça me revint en mémoire avec une clarté étonnante, malgré que ma tête avait doublé de volume -du moins j'en avais l'impression. Après tout ce que j'ai fais, c'est terrible de le voir là, penché sur moi. J'ai tellement imaginé son visage ces quelques semaines depuis la rupture! Pourtant, de l'avoir avec moi, je ne sais pas ce que ça me fait. Ça devrait me faire plaisir, et c'est le cas dans un sens, mais les retrouvailles achevées -et quelle retrouvailles, gosh..-, que va-t-il se passer, chacun va retourner à son tricot?
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MessageSujet: Re: And after all, you're my wonderwall. (R)   And after all, you're my wonderwall. (R) Icon_minitimeVen 16 Juil - 16:10

    Ta yeule, c'est moé qui t'aime. Neutral

    Devant moi ce trouve à présent la fille que j'ai probablement le plus aimé dans ma vie. Celle qui m'en veut le plus aussi, et Dieu sait comment de filles m'en veulent. Bref, toute cette situation me semble vraiment iréelle. Se retrouver, tous les deux, seuls sur une petite plage d'Adélaïde à environ une heure du matin. En Australie! Déjà que ça aurait été un miracle de la retrouver en Angleterre, mais là à l'autre bout de la planète! Adélaïde est une grande ville et l'Australie, c'est encore plus grand. Elle aurait pu être, je ne sais pas moi, à Brisbane ou à Perth en vacances ou je ne sais quoi, mais non, elle était ici, à Adélaïde, dans le port où je me balladais souvent. Effie aurait pu mourir noyée si je n'étais pas là. Après tout, c'est vrai, il n'y avait personne. Qui se promène à une heure du matin? Personne, voilà. Tout le monde dort ou du moins, est chez soi. Et il fait froid la nuit de toute façon. Et voilà qu'elle se retrouvait devant moi, complètement trempée. « Justice » souffla t-elle. J'eus envie de pleurer littéralement lorsqu'elle prononça mon prénom. Mais je me retint, ce n'était pas le temps de me montrer faible devant Effie, oh non. Je lui répondis d'un faible sourire tandis que je me déplaçais d'elle pour lui laisser un peu d'espace pour se relever. Encore un peu sonnée, elle réussit cependant à s'asseoir où j'enlevai ma veste qui était restée intacte au port et lui portai à ses épaules grelottantes. Elle me gratifia elle aussi d'un sourire timide reconnaissant malgré tout. Nous passâmes un bon moment sans rien dire, trop étonnés de la situation. La voir me remémorait notre première rencontre, celle au Camden Market avec le vieux pervers qui l'avait prise pour une prostituée (si j'avais pu, je lui aurais cassé le nez à ce pauvre abruti) ainsi que tous les bons moments passés en sa compagnie. Mais con comme j'avais été, je l'avais trahie sans le vouloir. Faut vraiment être nul, je sais. Je l'avais ramenée au port qui était tout près et nous étions assis, regardant la mer sans dire un mot. Effie claquait des dents désormais, pauvre nul j'aurais dû le remarquer. « Attends... Effie. » Dire son prénom avait été d'une difficulté pour moi. Cela faisait longtemps que nous avions été tous les deux ensemble au même moment. Donc longtemps que j'avais prononcé son nom. Et surtout que dans une situation comme ça, c'était très étrange. « Je... je t'accompagne à ma voiture. » Même si ces paroles semblaient louche à première écoute, je l'emmenais dans ma voiture (enfin, celle de Sirèns puisque je n'avais toujours pas d'auto ici) pour qu'elle puisse se réchauffer. Même si nous avions eu une grosse dispute, ce n'était pas une raison pour la laisser mourir de froid. « Non, plutôt! Attends moi ici, je vais chercher la voiture... ça.. ça t'éviteras de marcher. » Effie acquiesa, les bras croisés comme pour se réchauffer alors que je partais, mes clefs en main vers le parking de la boîte qui était tout près. Je fermai les yeux en marchant, les mains derrière la tête, tentant en vain de réaliser ce qui venait de se produire. J'enfoncai la clé dans la serrure (puisqu'il n'y avait pas de démarreur automatique) et déverouillai la porte du siège conducteur. Je démarrai et me rendit vers le port où Effie s'y trouvait toujours. Claquant la portière, je sortis et invita Effie à y pénétrer. « Ma soeur emporte toujours des vêtements de rechange dans sa voiture... donc heu, si tu veux te changer avec ses vêtements, aucun problème. Elle doit faire ta taille... change toi sur la banquette arrière, je reste dehors et je ne regarde pas. » Franchement, je détestais ma façon de lui parler comme si elle n'était qu'une banale inconnue. Ce qui n'était pas le cas.
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MessageSujet: Re: And after all, you're my wonderwall. (R)   And after all, you're my wonderwall. (R) Icon_minitimeVen 16 Juil - 16:58

Waaaa, je te stereo love encore plus co

Je sentis vaguement qu'on me posait une veste chaude sur les épaules, par dessus mon magnifique cardigan Bruno Manetti. Je ne fis rien de ce geste attentionné. Je n'étais pas au même endroit que Justice. Je continuai de le fixer tout en me relevant, mais j'étais ailleurs, j'étais dans mon passé, dans mes souvenirs, dans ce que j'avais tenté d'oublier. Justeffie, comme on nous appelait. Les inséparables. Les destinés. Le couple de l'année. Et de l'année suivante, et de l'année qui suit l'année suivante. Avais-je les yeux ouverts, je l'ignore. Ma tête n'est actuellement pas en assez bon état pour me confirmer ceci. Boire, mais quelle idée. Juste parce que j'ai vu Justice en boite, j'ai bu toutes les boissons qu'on me proposait. Ridicule. « Attends... Effie. » Seule cette voix eut le mérite de me tirer de mes souvenirs. C'était la première fois que Justice s'adressait directement à moi, et cela me fit un choc. Depuis combien de temps exactement n'avions-nous pas parlé, tous les deux ? J'avais été idiote de ne pas rester au moins amie avec lui. Maintenant qu'il était là, en face de moi, et qu'en plus il m'avait sauvé la vie, je me rendis compte à quel point il m'avait manqué. Et encore, le mot était faible. Je fus ravie de constater qu'il était gentil avec moi, dans sa manière de parler. Après tout, j'avais rompu, je .. Attendez, qu'est-ce-que je raconte ? il interrompit mes pensées folles de sa belle voix. « Je... je t'accompagne à ma voiture. » Mon cœur s'affola quand je me rendis compte que j'allais passer du temps supplémentaire avec lui. Mais en étais-je vraiment capable ? Il m'avait blessée. Il m'avait faite souffrir plus qu'il est permis de faire souffrir quelqu'un. J'étais trop faible cependant pour protester. « Non, plutôt! Attends moi ici, je vais chercher la voiture... ça.. ça t'éviteras de marcher. » Le temps que j'analyse ses paroles, il était déjà parti. Non! J'avais envie de lui hurler de revenir. Je me fichai bien de crever de froid, tout ce que je voulais, c'était lui. À cette instant, je me contre-balançai de cette Chloë, elle n'était que de la poussière. Après tout, peut-être que Justice venait de m'abandonner pour aller la rejoindre, elle, cette pétasse blonde qui avait ruiné ma vie. Oui, peut-être que son histoire d'aller chercher sa voiture n'était que mensonge, comme l'avait été toute notre histoire. Je finis cependant par voir une voiture sombre s'approcher de moi, et mon pouls s'apaisa. Il descendit de son auto et m'aida à me relever. Sa peau contre la mienne me fit tout drôle. « Ma sœur emporte toujours des vêtements de rechange dans sa voiture... donc heu, si tu veux te changer avec ses vêtements, aucun problème. Elle doit faire ta taille... change toi sur la banquette arrière, je reste dehors et je ne regarde pas. » J'en avais marre qu'il me parle comme ça, on aurait dit qu'il me connaissait à peine, que j'étais une parfaite inconnue à ses yeux. Était-ce la vérité ? Avait-il l'intention de me ramener chez moi ou pire, à l'hôpital ? En réponse à ce qu'il venait de dire, je secouai la tête en signe de refus, incapable de faire plus. J'étais trop faible pour me changer, tout ce que je voulais, c'était dormir. Il m'aida à monter à l'arrière de la voiture, toujours aussi prudent, et je m'affalai sur toute la longueur de la banquette arrière, fermant les yeux.

Dans mon demi sommeil, j'entendis la voix de Justice me dire « Effie, je suis désolé Effie, s'il te plait, retire ce que tu as dis. Je t'en prie. Où es-tu? Je te rejoins. » Je le vis aussi, Justice, en face de moi, chez Harrods, dans son manteau croisé qu'il portait le jour de notre rencontre et celui de notre rupture. De notre sad end. Je le revois avec son visage décomposé, me suppliant encore et encore de le croire, de croire qu'il m'aimait. Une deuxième Effie s'approcha de moi, et posa une main sur mon épaule en me chuchotant « Arrête de croire que tu es la seule à souffrir. »

Je me réveillai dans une pièce aux murs blancs. Sa maison ? Ma vue avait retrouvé toute sa clarté. Quelqu'un tenait ma main dans la sienne, et je voulus savoir qui. Malheureusement ma tête n'était pas d'accord. Tourner la tête, ou ne serait-ce que les yeux, était douloureux, comme si j'avais une grippe. Mais je n'étais pas la grippe, c'était autre chose, et je savais très bien quoi: abus d'alcool fort. Félicitations Eff. Je pus néanmoins apercevoir le profil de Justice. Le voir avec son expression toujours aussi distante forma une boule dans mon ventre. Il eut tout de même l'air un peu soulagé. Comprenant qu'il n'était pas disposé à parler avec moi, je tentai de décrypter son attitude. J'étais tombée dans le port. Peut-être cela l'avait-il vexé? Excuse-moi Justice, je n'ai pas fait exprès. Ou alors.. peut-être m'en voulait-il toujours. D'avoir rompu. Mais enfin, quoi, il s'est excusé dans toutes les langues, qu'est-ce que cela prouve? Pour ma part, rien. Il a peut-être regretté de s'être conduit comme avec moi par la suite, n'empêche qu'il l'a fait, et que son premier but a été de rendre jalouse Chloë. Voilà, c'est tout ce que j'ai retenu. Il m'a surement aimée sur la fin de notre histoire. Mais là n'est pas le problème. Je me sens salie, j'ai servi d'appât. Je suis désolée, on ne me traite pas comme ça, qu'on s'appelle Jude Law ou Justice Bickerseth. Et puis dans mon état actuel, il vaut mieux ne pas me reprocher quoi que ce soit. C'est vrai, j'ai failli me noyer. J'ouvris la bouche, et me rendis compte à ce moment là qu'elle était plus sèche que la Sahara. « Ça va? », chuchotai-je. Crétine.
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MessageSujet: Re: And after all, you're my wonderwall. (R)   And after all, you're my wonderwall. (R) Icon_minitime

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