JUSTICE ♦ Melancholy Hill

MOI.

• Carte d'identité

Pour qu'on vous connaisse un peu mieux.

NOM

PRÉNOM(S)

ÂGE

DATE, LIEU DE NAISSANCE

NATIONALITÉ

MÉTIER/ÉTUDES

• Deuxième partie

Racontez nous votre avis sur la malédiction.

« Hey, hey. Pssst, Justice? Je peux dormir avec toi? » Ronchonant et à moitié endormi, je reserrai l'oreiller sur ma tête de plus belle croyant que les paroles prononcées n'étaient qu'un rêve. Un charabia ne voulant rien dire sortit de ma bouche, s'en suivit un ronflement sonore. La voix persista cependant. « Juke, allez! Je meurs de trouille! » Sirèns ayant parlé assez fort, j'eu un léger sursaut puisqu'elle venait de troubler mon profond sommeil. Furibond, je me changeai de côté, passant une main dans mes cheveux puis sur mon visage comme pour bien me réveiller. Je jetai un coup d'oeil rapide au cadran qui indiquait deux heures du matin. Mon regard se posa ensuite vers ma soeur jumelle qui me regardait d'un air presque suppliant. Elle pouvait vraiment être chiante parfois. « Putain, Sirèns, t'as peur de quoi ENCORE? » Sa tête blonde se tassa sur le côté et je voyais qu'elle tapottait du pied nerveusement. « Bah, eh! Un souffle m'est passé sur la nuque. » Soupirant et roulant les yeux, je grognai une énième fois en expirant bruyamment. Ma soeur était vraiment exaspérante avec ses histoires de légende. Elle remarquait supposément des trucs anormaux dans toute la ville mais pour moi, ce n'était que des ragôts, des histoires qu'on raconte aux enfants pour leur faire peur. Seulement, Sirèns elle, elle y croyait. Elle était grande pourtant. « Vraiment, tu m'énerves avec tes histoires de légende toi. T'as pas compris que c'était juste pour effrayer les touristes ? Sirèns t'es pathétique... » Elle me gratifia d'un regard suppliant, comme elle savait si bien les faire. « Allez, viens-là. Mais c'est la dernière fois, ça fait déjà deux nuits que tu viens cette semaine! » Heureuse comme tout, Sirèns s'installa sur le côté de gauche et s'endormit en moins de deux, prenant toute la place et me laissant qu'une minime partie du lit.

• Vous avez presque terminé.

Enfin, qui se cache derrière cet écran ?

AVATAR : L'orgasmique Robert Pattinson. fouet

VOTRE PRÉNOM : Jade, enfin, vous me reconnaîtrez sous le pseudo de MUSHABOOM.
VOTRE ÂGE : JE LE DIS PAS.
OU AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : Sur Bazzart. emu

UN COMMENTAIRE ? : Bah.... non. hehe

Le Camden Market. Ce fameux marché aux puces de Londres où vous pouvez avoir ce que vous désirez pour un prix ridicule. J'aimais bien m'y promener de temps en temps. Voir ce que les gens avaient à vendre, des choses ridicules et des choses utiles. Rares étaient les frois où j'achetais quelque chose. C'était plus pour me promener, voir autre chose que ma maison. C'est pourquoi en ce beau matin de printemps j'étais à Camden Market, me promenant de kiosque en kiosque. Il était peut-être huit heures et j'étais ici depuis environ sept heures le matin. Rien jusqu'à maintenant n'était véritablement intéressant. Soudain, mon attention se porta sur un kiosque. Sa vendeuse en particulier, dirais-je. Elle était là, en train de vendre ses choses, ses affaire roulaient plutôt bien à ce que je voyais. Elle était blonde, pas très grande et semblait véritablement enjouée. Et elle n'était pas moche, pas moche du tout même. J'étais en pleine négociation de prix avec une dame âgée environ dans la quarantaine pour une jolie écharpe appartenant à son fils avant. Elle était en train de presque me crier dessus que l'écharpe coûtait bien 7£ et non 5, alors que j'avais le regard posé sur le kiosque de la blonde. Cette dernière venait de se faire accoster par un homme assez louche et elle arborait une expression faciale quelque peu dégoûtée. La dame de l'écharpe tenta d'attirer mon attention, mais je ne l'écoutai pas, me dirigeant une bonne fois pour toute vers le kiosque de la blonde. Par après, tout se passa extrêmement vite. Alors que j'entendais de mieux en mieux la conversation qu'elle entretenait avec le pervers, ma bouche se plaqua contre la sienne, sur le coup. J'étais bien décidé à la sauver. Passant mon bras autour de ses fines épaules, je fixe l'homme bedonnant. « Qu'est-ce qu'il se passe, mon amour? » Ce dernier s'en va, à mon plus grand bonheur. Je souris à la blonde et retourne voir les différents kiosques. La blonde me fixe toujours et je la regarde à mon tour lorsqu'elle pose son regard ailleurs. Vraiment, elle est bien jolie et je n'ai pas fini avec elle. Et je vois qu'elle n'a pas envie que je parte non plus. En plus de ça, j'ai un plan. Vers la fin de la journée, je vais vers elle et l'invite au restaurant. Souriante, elle accepte. Mon plan fonctionne comme sur des roulettes. De quoi rendre cette belle Chloë verte de jalousie.

Le reste. Je suis sorti avec Effie (la blonde, c'est son vrai prénom) pendant... assez longtemps. Jusqu'à temps qu'elle découvre. Qu'elle découvre la vraie raison pour laquelle je suis sorti avec elle. Une autre fille à rendre jalouse bien sûre. Qu'elle sache que je l'ai utilisée pour ensuite la laisser tomber comme un vieux mouchoir. Enfin, c'est plutôt elle qui s'en est charger avec moi. Et elle avait raison, je ne suis qu'un pauvre nul. Ce qu'elle ne savait pas par contre, c'était qu'au fil du temps, je l'ai véritablement aimée. Je l'aime toujours d'ailleurs. Toutes ces sorties, tous ces baisers, toutes ces soirées passées ensemble à regarder des films nuls, pour moi tout cela était vrai. Aucun brin d'hypocrisie, aucun mensonge. Je l'aimais et pour une première: je peux dire que j'étais amoureux d'elle. Vraiment. Jusqu'à temps que Chloë s'en mêle. En allant tout lui balancer. Ce soir là, j'étais dévasté. Complètement. Ce n'était pas du tout censé se passer ainsi. Pour la première fois depuis mes huit ans, j'ai pleuré. Comme une vraie fille en peine d'amour, j'ai sorti le pot de glace et j'ai tout avalé. Je ne pouvais pas m'imaginer refaire ma vie sans Effie.

Le pire. Elle déménageait en Australie. Elle pouvait choisir n'importe où, elle a choisi le bout du monde, chez sa tante. Mon père est australien et habite là-bas et moi j'y ai passé toute mon enfance, mais l'Australie, c'est grand. De plus, je l'ai apprit par Facebook qu'elle partait, elle ne me l'aurait jamais dit autrement. Dévasté, je tentai d'obtenir des informations sur l'endroit où elle allait, quand partait-elle. J'ai réussi et devinez quoi, elle déménageait dans ma ville natale: Adélaïde. Génial! J'allais la suivre, j'en étais bien décidé. De toute façon, il s'agit d'une belle occasion pour retrouver mon père et ma soeur jumelle que je n'ai pas vu depuis des lustres, ma Sirèns.